Les étudiants qui bégaient sont confrontés à des défis supplémentaires dans leur vie académique, car la disfluence peut affecter leurs interactions sociales, leur engagement académique et même leurs notes.

Les tâches en classe telles que la lecture à haute voix, les présentations, les questions ou les réponses peuvent être une expérience intimidante qui peut entraîner de l’anxiété, de la gêne et des brimades. Certains élèves qui bégaient feront tout leur possible pour ne pas se faire remarquer. Ils peuvent s’asseoir au fond de la classe et répondre « Je ne sais pas » ou une autre phrase laconique pour éviter de parler.

Il est important d’informer les écoles et les universités sur la manière de mieux faciliter l’apprentissage des étudiants qui bégaient. Par exemple, en plus d’éduquer le personnel enseignant sur les troubles de la parole, les établissements d’enseignement devraient envisager d’offrir des services de soutien tels que l’orthophonie pour les étudiants ayant des difficultés d’élocution. L’orthophonie n’éliminera peut-être pas complètement le bégaiement, mais elle peut contribuer à en diminuer la gravité, à améliorer la communication et à renforcer la confiance en soi.

Si vous êtes étudiant, ne laissez pas votre bégaiement vous empêcher de tirer le meilleur parti de votre scolarité. Demandez à votre école ou à votre université quel soutien elle peut vous apporter. Souvent, les enseignants et les professeurs ne se rendront pas compte que vous avez un trouble de la communication, alors dites-le-leur. Et demandez de l’aide si nécessaire, en leur expliquant comment ils peuvent vous soutenir.